Netflix mise encore une fois sur la Formule 1 pour exploser son nombre d’abonnés mais la facture dépassera largement les 90M €

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Depuis plusieurs années, Netflix joue un rôle clé dans la popularité grandissante de la Formule 1 aux États-Unis et dans le monde grâce à sa série documentaire Drive to Survive.

Désormais, la plateforme de streaming la plus célèbre semble prête à passer à la vitesse supérieure : elle envisage d’acquérir les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis à partir de 2026. Un vrai bouleversement pour les fans ?

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Une opportunité en or pour Netflix

Jusqu’à présent, ESPN détenait les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis, mais son contrat arrive à échéance fin 2025. La période de négociation exclusive pour un renouvellement vient de se terminer, ouvrant la porte à d’autres prétendants. Parmi eux, Netflix montre un intérêt tout particulier. Forte de son expérience grandissante dans le sport en direct – avec la boxe ou encore la NFL – la plateforme voit en la Formule 1 un excellent moyen d’attirer encore plus d’abonnés. En parallèle, elle vient de recruter Kate Jackson, une ancienne cadre d’ESPN responsable de la production des contenus F1. Un signal clair sur ses ambitions d’intégrer le sport en direct à son catalogue. Mais un problème reste à résoudre : son modèle sans publicité. Comment Netflix financera-t-elle un contrat qui devrait dépasser les 90 millions de dollars par an actuellement payés par ESPN ?

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Une concurrence féroce pour les droits de diffusion

Netflix n’est pas la seule à convoiter la F1. D’autres géants du streaming comme Amazon Prime et Apple sont déjà actifs sur le marché des droits sportifs. Amazon détient la Ligue des champions au Royaume-Uni, tandis qu’Apple diffuse la Major League Soccer. La concurrence s’annonce donc rude pour convaincre Liberty Media, propriétaire de la F1, d’accorder des droits exclusifs à un nouveau diffuseur. Jusqu’ici, la F1 a privilégié des partenariats avec des chaînes traditionnelles comme NBC et Fox avant de passer sur ESPN en 2018. Une diffusion 100 % en streaming marquerait un tournant majeur aux États-Unis, en particulier pour les fans habitués aux chaînes câblées. De plus, Netflix devra garantir une qualité de diffusion à la hauteur de Sky Sports, qui assure actuellement la couverture de la F1 sur ESPN.

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La concurrence s’annonce donc rude pour convaincre Liberty Media, propriétaire de la F1.
La concurrence s’annonce donc rude pour convaincre Liberty Media, propriétaire de la F1.

Un pari audacieux mais risqué

L’essor de la F1 aux États-Unis est largement porté par Drive to Survive, qui a séduit un public plus jeune et plus féminin, jusque-là moins intéressé par le sport. Miser sur la diffusion en direct semble être une suite logique pour Netflix, qui cherche à diversifier son offre face à une concurrence toujours plus rude. Mais proposer une diffusion exclusivement digitale pose aussi des défis. Contrairement aux chaînes traditionnelles, Netflix n’a aucune expérience dans la production d’événements en direct de cette ampleur. De plus, une partie du public américain reste attachée à ESPN, qui a su fidéliser ses spectateurs grâce à une couverture complète et facilement accessible.

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Cet article explore les ambitions de Netflix pour la diffusion de la F1 aux États-Unis, les enjeux financiers et stratégiques de cette bataille pour les droits TV, ainsi que les risques et bénéfices d’un passage au streaming exclusif. Si la plateforme décroche le contrat, l’expérience des fans de F1 pourrait être profondément transformée à travers tout le pays.

Images : © Mercedes-AMG (éditée) / © Haas F1 Team

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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