C’est officiel ! Aston Martin a dévoilé sa Valkyrie AMR-LMH, prête à affronter les plus grandes courses d’endurance au monde.
Mais derrière ce retour en WEC et en IMSA—les deux championnats les plus prestigieux—se cache un plan bien préparé qui mijotait depuis un bon moment. Décryptons cette hypercar unique et les véritables intentions de la marque britannique.
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Le projet secret d’Aston Martin
Sur le papier, la Valkyrie AMR-LMH est la version course d’une hypercar déjà extrême et homologuée pour la route. Son V12 atmosphérique de 6,5 litres, développé par Cosworth, a été bridé à 670 chevaux pour respecter la réglementation des courses d’endurance—loin des 1 000 chevaux de la version routière dévoilée en 2021. Ce qui pourrait passer pour une contrainte cache en réalité une stratégie plus subtile. Moins de puissance signifie plus de fiabilité, un élément clé en endurance. Aston Martin chercherait-il à développer une plateforme modulable capable d’évoluer avec les futures réglementations ? L’idée d’un retour en endurance n’est pas nouvelle : à la base, la marque comptait déjà engager la Valkyrie bien plus tôt avant d’annuler son programme. Cette fois, l’engagement est officiel, mais on ne peut s’empêcher de se demander si la marque ne joue pas une autre carte en coulisses.
Plus qu’une voiture de course : un laboratoire roulant ?
Le choix d’Aston Martin de s’engager à la fois en WEC et en IMSA soulève des questions. En participant à ces deux championnats majeurs, la Valkyrie s’impose comme un véritable laboratoire roulant. La marque pourrait bien tester des solutions technologiques avant de les intégrer à ses modèles de route. D’autres constructeurs ont déjà adopté cette approche, comme Toyota avec la GR010 Hybrid, qui sert de base pour ses futures sportives électrifiées. Aston pourrait-il suivre cette voie avec un développement futuriste pour ses prochains modèles ? Sa présence en Formule 1 lui permet déjà de développer des technologies pour ses voitures les plus exclusives et performantes. Avec la transition progressive vers l’hybride et l’électrique, l’actuelle Valkyrie pourrait être un tremplin vers une nouvelle génération de véhicules ultra-performants directement issus de l’expérience en course. Ferrari, par exemple, a dévoilé son hypercar F80, qui partage presque le même moteur que son prototype victorieux au Mans.
Un projet qui dépasse la compétition ?
Si la Valkyrie a été pensée pour Le Mans et l’endurance, son design et ses performances laissent entrevoir un projet bien plus vaste. Adrian Newey, l’ingénieur légendaire qui a travaillé sur la Valkyrie lorsqu’il était chez Red Bull, a peut-être influencé certaines idées pour une future génération de voitures de route inspirées de la course. Par ailleurs, Aston Martin a clairement montré ces dernières années son ambition de rivaliser avec Ferrari et Porsche, non seulement en endurance, mais aussi sur le marché des supercars et des hypercars. La Valkyrie AMR-LMH pourrait bien être la première pierre d’une vision beaucoup plus large, visant à redéfinir la marque à l’aube d’une nouvelle ère technologique. Mais quoi qu’il en soit, cette Valkyrie, prototype d’Aston Martin sous nos yeux depuis tout ce temps, s’apprête maintenant à prendre la piste en endurance !
Cet article explore le projet caché derrière la Valkyrie et les véritables ambitions d’Aston Martin. Bien plus qu’un simple retour en WEC et IMSA, cette hypercar semble être une pièce clé d’une stratégie plus large, mêlant compétition, innovation et avenir des modèles de la marque.
Images : © Aston Martin