Manny Khoshbin, investisseur bien connu et célèbre pour son impressionnante collection de supercars, vient d’ajouter une pièce d’exception à son garage : une Bugatti Bolide.
Cette hypercar de 1 850 chevaux, vendue autour de 5 millions d’euros, fait partie des 40 exemplaires produits par la marque française. Mais avant même de pouvoir en profiter, il a dû faire face à quelques complications inattendues. Entre un démarrage compliqué et un moteur capricieux, sa première expérience ne s’est pas vraiment passée comme prévu.
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Un démarrage qui a failli virer au drame
Oubliez la clé classique ou le simple bouton de démarrage : pour démarrer une Bugatti Bolide, il faut suivre un véritable rituel. Ici, pas de clé, mais trois interrupteurs à activer dans le bon ordre, comme dans un avion de chasse. Une complexité qui a surpris Manny Khoshbin dès sa première tentative. Mais ce n’est pas tout : la Bolide n’a pas de ventilateurs pour refroidir son moteur, ce qui la rend très sensible à la surchauffe. Lors de la livraison, les ingénieurs de Bugatti lui ont expliqué qu’un démarrage prolongé pouvait faire grimper la température à des niveaux dangereux. Résultat ? Ils ont préféré ne même pas la démarrer devant lui et l’ont poussée à la main dans son garage. Il a également reçu des manuels détaillés et un équipement spécifique, comprenant un chargeur de batterie, un compresseur d’air et des pneus slick inspirés de la Formule 1.
Premier test… dans son jardin
Attendre plusieurs mois avant de tester sa nouvelle acquisition sur circuit ? Impensable pour Khoshbin. Trop impatient, il a voulu prendre le volant immédiatement… mais avec un problème de taille : la Bolide n’est pas homologuée pour la route. Il devait donc se contenter de son immense propriété privée. Après avoir enfin maîtrisé la procédure de démarrage, il s’est installé dans le siège baquet, a bouclé son harnais cinq points et a doucement sorti la voiture du garage. Dès les premiers mètres, la rigidité du châssis et la réactivité de la direction l’ont impressionné. « C’est un monstre absolu », a-t-il lancé en enchaînant quelques tours sur son circuit personnel. Son cœur battait tellement fort qu’il a plaisanté sur le fait qu’il aurait besoin d’un massage après chaque session de conduite.
La puissance de la Bugatti Bolide est si extrême que quelques minutes à peine dans son jardin lui ont suffi pour en mesurer le potentiel. Submergé par l’expérience, il n’a cessé de s’exclamer : « Oh mon Dieu ! » Mais un autre problème pointait déjà : avec un réservoir presque vide, il savait que ce plaisir serait de courte durée.
Une hypercar radicale, mais pas faite pour la route
Si la Bugatti Bolide est une bête de course impressionnante, elle est loin d’être une voiture de luxe confortable. Contrairement à ses Rolls-Royce ou même aux autres Bugatti plus civilisées comme la Chiron, cette hypercar est entièrement tournée vers la performance. Tout, du châssis ultraléger de 1 240 kg aux pneus conçus pour la piste, est pensé pour un usage exclusivement sur circuit. En mai, Khoshbin pourra enfin libérer tout le potentiel de sa Bolide lors d’un événement privé organisé par Bugatti. Ce sera l’occasion idéale de voir de quoi cette machine est réellement capable dans des conditions adaptées. D’ici là, il devra se contenter de quelques tours dans son domaine… en veillant à ne pas trop chauffer la voiture et transformer ce bijou en boule de feu.
Cet article explore le premier essai de Manny Khoshbin avec sa Bugatti Bolide dans son jardin, une hypercar aussi impressionnante que difficile à dompter. Avec une procédure de démarrage digne d’un avion de chasse et des contraintes mécaniques exigeantes, cette voiture n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains.
Images : © Manny Khoshbin sur YouTube