Prévue pour 2025, la plus américaine des Hypercars italiennes pourrait voir ses ambitions de concurrencer Ferrari et Pagani anéanties par un bras de fer juridique

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Entre projets ambitieux et batailles juridiques, De Tomaso Automobili, le plus américain des constructeurs automobiles italiens, tente de réaffirmer son identité en tant que fabricant de voitures d’exception.

La marque italienne, célèbre pour des modèles iconiques comme la Pantera, s’est lancée dans une audacieuse renaissance avec la P72, une hypercar qui promet de captiver les amateurs de voitures. Mais derrière cette aventure se cache une histoire complexe, mêlant conflits juridiques et aspirations artistiques.

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Une renaissance ambitieuse

De Tomaso Automobili, fondée en 1959 par le pilote argentin Alejandro de Tomaso, n’a jamais eu peur de repousser les limites. Après des années de silence, la marque est revenue sur le devant de la scène en 2019, grâce à Norman Choi, déjà connu pour son implication avec Apollo Automobil. Cette renaissance a pris forme avec la P72, une hypercar qui rend hommage à la P70 de 1965 tout en combinant l’élégance rétro avec des technologies modernes. Personnellement, je trouve qu’elle ressemble à la Ferrari 330 P4, une gagnante des 24 Heures du Mans. Ce projet repose sur une philosophie unique : revenir à l’essence de la conduite. La P72 met l’accent sur les sensations analogiques, une attention extrême aux détails et un savoir-faire artisanal, à l’image des modèles de Gordon Murray ou des créations de Pagani. Les premières livraisons sont prévues pour 2025, et De Tomaso envisage déjà d’élargir sa gamme avec d’autres créations, comme la P900.

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De Tomaso P72 - © De Tomaso
De Tomaso P72 – © De Tomaso

Une bataille juridique en toile de fond

Malgré l’enthousiasme suscité par ses véhicules, De Tomaso fait face à des accusations d’un ancien consultant. En mars 2024, l’entreprise a fermement nié ces allégations, les qualifiant de “sans fondement”. En novembre, elle a demandé au tribunal de rejeter les plaintes tout en déposant des contre-poursuites pour abus de confiance et enrichissement injustifié. Ce conflit a indéniablement affecté l’image publique de la marque, mais il n’a pas freiné ses ambitions. De Tomaso insiste sur l’intégrité et la transparence de ses pratiques, tout en mettant en avant les contributions de ses équipes à des projets complexes comme la P72. L’entreprise espère transformer cette période difficile en une opportunité pour réaffirmer ses valeurs.

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Un avenir façonné par l’art et l’innovation

Malgré les obstacles, De Tomaso reste concentrée sur son objectif : réinventer l’automobile de luxe en mêlant design intemporel et performance. La P72 n’est pas qu’une voiture, c’est une déclaration artistique. Elle symbolise une époque où les automobiles étaient des œuvres d’art plutôt que de simples moyens de transport. De Tomaso vise à rivaliser avec des marques bien établies comme Pagani et Koenigsegg dans le segment des hypercars artisanales, en privilégiant le plaisir de conduite et la performance. Alors que les premiers clients attendent impatiemment leurs modèles pour 2025, la marque espère que cette hypercar deviendra le symbole de sa renaissance. De Tomaso souhaite non seulement conquérir le cœur des passionnés, mais aussi s’imposer comme une référence dans le monde des hypercars exclusives, en alliant héritage et modernité.

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Cet article explore le parcours semé d’embûches de De Tomaso, marqué par des batailles juridiques et des ambitions artistiques. La marque mise tout sur la P72 pour faire son retour et réaffirmer son identité dans un monde automobile en constante évolution.

Source & images : © De Tomaso Automobili

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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