Le PDG du groupe automobile N°1 dans le monde fait un concours de drift avec un ingénieur pour tester leur dernier modèle
Quand le PDG de Volkswagen se mesure à son propre ingénieur : qui gagne la bataille des Golf R ?
Que se passe-t-il quand le PDG de Volkswagen, Thomas Schäfer, décide de quitter les salles de réunion pour affronter l’ingénieur en chef de la division VW R, Jonas Thielebein, sur circuit ? Une compétition amicale, mais surtout un bon prétexte pour mettre en avant les performances des modèles Golf R. Spoiler alert : l’ingénieur ne s’est pas laissé faire.
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Le PDG de Volkswagen en Golf R sur la piste
Pour ce face-à-face, Thomas Schäfer a choisi la Golf R Black Edition, tandis que Jonas Thielebein a opté pour la version break, la Golf R Wagon. Les deux modèles sont équipés du même moteur 2.0 litres turbo TSI développant 328 ch, avec une transmission intégrale 4Motion et une boîte DSG à sept rapports. Mais c’est là que les différences commencent : la Black Edition dispose du pack Performance en série, augmentant la vitesse maximale à 270 km/h, et son gabarit plus compact lui confère un avantage en ligne droite. Sur le quart de mile, le PDG s’impose avec un temps de 13,72 secondes, tandis que l’ingénieur boucle la distance en 14,32 secondes. Un premier round pour le boss, donc, mais la compétition ne faisait que commencer.
L’ingénieur prend sa revanche sur le circuit
Le duel s’est poursuivi sur la piste d’essai avec un tour chrono. Malgré l’avantage en vitesse de pointe et l’activation du mode Nürburgring sur sa Golf R, Thomas Schäfer a été battu par son ingénieur de 4,8 secondes. Jonas Thielebein a bouclé le tour en 1:07.50 contre 1:12.29 pour le PDG. La maîtrise technique de Thielebein a clairement fait la différence, prouvant qu’avoir conçu la voiture offre un certain avantage quand il s’agit de l’exploiter à fond. Cette victoire sur circuit montre aussi que le break n’est pas qu’une question de volume de coffre. Même plus long et plus lourd, il reste un redoutable adversaire en termes de tenue de route.
Drifts : quand le break devient roi
Le dernier épreuve était la plus ludique : un concours de drift sur une section mouillée. Avec le mode Drift de la Golf R activé, Schäfer a réussi à enchaîner cinq glissades contrôlées. Mais Thielebein, avec sa Golf R Wagon, a carrément écrasé la compétition en réalisant quatorze drifts réussis. La longueur supplémentaire du break, avec son porte-à-faux arrière plus prononcé, a sans doute aidé à amorcer les dérapages plus facilement. Le résultat final ? Deux épreuves remportées par l’ingénieur contre une seule pour le PDG. Et même si la compétition était amicale, on peut parier que Schäfer n’a pas apprécié de se faire battre par son propre employé.
Cet article explore la compétition inédite entre le PDG de Volkswagen et l’ingénieur en chef de la division R, chacun au volant d’une version différente de la Golf R. De la vitesse brute à la maîtrise du circuit en passant par des drifts impressionnants, ce duel a révélé les forces cachées de ces modèles tout en démontrant que, parfois, l’ingénieur a l’avantage sur le patron.
Images : © Volkswagen