Isack Hadjar en F1 : Un pari risqué ou une future star ?
Le nom d’Isack Hadjar commence à se faire entendre dans le paddock. À 20 ans, le Français fait ses débuts en Formule 1 avec Racing Bulls, l’équipe sœur de Red Bull Racing. Après une saison impressionnante en F2, où il a terminé vice-champion, son parcours jusqu’à la catégorie reine n’a pas été de tout repos. Sous la pression du Red Bull Junior Team et face au défi d’apprivoiser les F1 nouvelle génération, la saison 2025 sera un véritable test. Mais Hadjar est prêt à tout donner.
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Le long parcours d’Hadjar pour atteindre la F1
Hadjar n’a pas eu une ascension linéaire vers la F1. Après être passé par la F4 et la F3, il a vraiment marqué les esprits en F2. Son début de saison 2024 a été compliqué, au point où son avenir en sport auto était incertain. Mais grâce à un travail acharné et au soutien de Red Bull, il a renversé la situation avec des performances solides, échouant à seulement un demi-point du titre. Il a su montrer une maîtrise totale comme lorsqu’il a évité de justesse un pilote au ralenti dans le tunnel de Monaco. Sa promotion en F1 est alors devenue une évidence. Avec Helmut Marko, l’histoire est simple : seuls les résultats comptent. Hadjar a montré qu’il était un battant, ce que Marko apprécie. Mais signer un contrat F1 chez Racing Bulls ou Red Bull n’offre aucune garantie. Nyck de Vries, évincé après 10 courses en 2023, en est la preuve récente.
Un style de pilotage agressif à adapter
Hadjar s’est toujours distingué par son freinage agressif, un atout en F2 mais un gros point à travailler en F1. Les monoplaces à effet de sol actuelles demandent plus de finesse, et même un expert du freinage comme Lewis Hamilton a eu du mal à s’y adapter. Lors des essais de pré-saison à Bahreïn, Hadjar a vite appris que la F1 ne pardonne rien. Un tête-à-queue dès sa première journée a rappelé que la courbe d’apprentissage est rude. Mais il a aussi montré une belle capacité d’adaptation, assimilant rapidement le fonctionnement de sa voiture. Son plus grand défi ? Gérer les pneus et maximiser la performance en qualifications, un domaine où il doit encore progresser.
La pression maximale chez Racing Bulls
Débuter en Formule 1 est un défi en soi, mais le faire chez Racing Bulls, une équipe réputée pour sa gestion impitoyable des pilotes, c’est encore autre chose. Yuki Tsunoda, son coéquipier, a déjà une solide expérience et progresse chaque année. Hadjar doit non seulement rivaliser avec lui, mais aussi convaincre Red Bull qu’il mérite sa place à long terme. Et la concurrence interne ne s’arrête pas là : Arvid Lindblad, autre jeune talent de la filière Red Bull, est déjà pressenti pour un futur en F1. Hadjar n’a pas le droit à l’erreur dans un système où la moindre faiblesse peut coûter cher.
Un premier Grand Prix sous haute tension en Australie
Avec le Grand Prix d’Australie pour lancer la saison 2025, Isack Hadjar devra gérer la pression et montrer de quoi il est capable dès le départ. Laurent Mekies, team principal de Racing Bulls, se dit optimiste après les essais hivernaux, mais rien ne vaut l’expérience d’une vraie course. Les conditions météo à Melbourne pourraient compliquer les choses : chaleur extrême samedi, possible pluie dimanche. De plus, Hadjar devra soigner sa communication radio, un point faible relevé par le passé. Tsunoda, lui aussi critiqué par Red Bull pour ce problème, devra également faire attention.
Cet article explore les défis qui attendent Isack Hadjar chez Racing Bulls pour s’intégrer en Formule 1. Avec une pression constante, un style de pilotage à affiner et une équipe exigeante, le Français devra prouver rapidement qu’il mérite sa place. Son premier Grand Prix en Australie pourrait bien donner le ton de sa saison.
Images : © Red Bull Content pool