Red Bull Racing entre dans une nouvelle ère marquée par des changements majeurs au sein de son équipe technique et managériale.
Avec le départ de deux figures emblématiques, Adrian Newey et Jonathan Wheatley, beaucoup se demandent si l’équipe basée à Milton Keynes pourra conserver sa compétitivité en Formule 1. Cependant, Christian Horner, directeur de l’équipe, reste confiant : pour lui, ces départs symbolisent une évolution naturelle, et non un déclin.
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Adrian Newey et Jonathan Wheatley : la fin d’une ère de domination en F1
Adrian Newey, l’architecte de nombreux succès de Red Bull, a annoncé son départ lors du Grand Prix de Miami 2024. Bien qu’il ait travaillé sur le projet hypercar RB17, il n’était plus directement impliqué dans les projets de F1 avant de rejoindre Aston Martin. De son côté, Jonathan Wheatley, pilier stratégique de l’équipe depuis ses débuts, a choisi de relever un nouveau défi en devenant directeur sportif de l’écurie Audi F1. Ces deux figures, associées aux titres de Sebastian Vettel entre 2010 et 2013 ainsi qu’à la domination de Max Verstappen de 2021 à 2024, laissent un vide significatif. Pourtant, Horner se veut rassurant : « Ces départs, bien que majeurs, ne signifient pas une reconstruction complète. C’est une évolution, pas une révolution. Cela fait partie d’un plan prévu de longue date. » Ses propos reflètent une confiance dans la structure de l’équipe et dans les talents internes qu’elle a développés au fil des années.
Une réorganisation stratégique en interne
Pour faire face à ces départs, Red Bull a promu plusieurs membres clés de l’équipe :
- Gianpiero Lambiase, ingénieur de course de Max Verstappen, prend désormais la tête des opérations de course tout en continuant à travailler avec le pilote néerlandais.
- Stephen Knowles, ancien ingénieur stratégie, devient le nouveau relais avec la FIA, garantissant le respect des réglementations.
- Richard Wolverson a été promu chef des opérations de course.
Ces promotions soulignent l’engagement de Red Bull Racing envers l’agilité et le développement des talents internes. Horner a insisté sur les opportunités offertes par ces changements : « Une organisation qui stagne ne progresse pas. Ces changements permettent à des membres expérimentés de notre équipe de briller. »
Cap sur la saison 2026 : un défi ambitieux
Plutôt que de se laisser distraire par les récents départs, Red Bull Racing se concentre déjà sur son objectif ultime : s’adapter aux nouvelles réglementations techniques et introduire son propre groupe motopropulseur en 2026. Horner a décrit ce projet comme le défi le plus ambitieux de l’équipe à ce jour. Cette vision à long terme permet à Red Bull d’atténuer les impacts immédiats des départs de Newey et Wheatley tout en se préparant à un futur qui pourrait redéfinir sa place dans le paddock de Formule 1. Avec des rivaux comme McLaren et Ferrari ayant dépassé Red Bull au championnat des constructeurs 2024, les attentes pour 2025 sont élevées. Néanmoins, grâce à une équipe réorganisée et un plan solide, l’écurie de Milton Keynes semble déterminée à retrouver sa gloire passée.
Cet article explore les récents changements chez Red Bull Racing, l’impact des départs d’Adrian Newey et Jonathan Wheatley, et la stratégie audacieuse de l’équipe pour rester compétitive en vue des défis de 2026.
Images : © Red Bull Content pool