L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le paddock : Ferrari fournira des moteurs à l’équipe Cadillac F1 pour ses débuts en Formule 1 en 2026, jusqu’à ce que l’équipe soit prête à les produire de manière autonome.
Cette collaboration inattendue mais prometteuse entre Ferrari et Cadillac soulève de nombreuses questions sur l’avenir de cette alliance entre deux géants de l’automobile.
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Un moteur Ferrari dans une Cadillac ?
À partir de 2026, les futures monoplaces de Cadillac seront propulsées par des moteurs Ferrari conçus à Maranello. Un accord pluriannuel a été signé entre Ferrari et Andretti Formula Racing, la structure opérant l’équipe Cadillac. Cependant, cet accord reste soumis à l’approbation finale de la FIA et de la Formule 1. L’entente fait suite à des mois de négociations intenses concernant l’ajout d’une onzième équipe sur la grille. Bien que Cadillac vise à développer ses propres moteurs d’ici 2028, les deux premières saisons s’appuieront sur des moteurs clients. Concrètement, Ferrari fournira des moteurs à trois équipes en 2026 : sa propre Scuderia, Haas F1 Team, et maintenant Cadillac, en remplacement de Sauber (Stake), qui passera à Audi. Petite anecdote : Ferrari motorisera deux équipes américaines en 2026… Une vraie surprise !
Ferrari is pleased to announce that it has entered into an agreement with General Motors and TWG Global to supply the Cadillac Formula 1 Team with its power unit and gearbox starting in 2026.https://t.co/428P0qUEkw pic.twitter.com/vPjp3G17Qg
— Scuderia Ferrari HP (@ScuderiaFerrari) December 10, 2024
Une collaboration logique en Formule 1
Pour Cadillac, intégrer la Formule 1 est bien plus qu’un défi sportif. General Motors, la maison-mère de Cadillac, considère la F1 comme une opportunité d’appliquer les technologies de pointe développées sur la piste à ses véhicules grand public. L’électrification avancée, le développement logiciel et l’efficacité des groupes motopropulseurs sont des axes clés que GM espère perfectionner grâce à cette aventure. Pour Ferrari, ce partenariat présente aussi des avantages. Fournir une équipe supplémentaire renforce son influence politique dans le paddock tout en optimisant son expertise moteur. Par ailleurs, l’influence de Mario Andretti, ancien champion du monde et membre du conseil de l’équipe Cadillac, a probablement joué un rôle déterminant dans les négociations. Étant donné qu’Andretti a couru en F1 avec Ferrari dans les années 1970, il est probable qu’il ait conservé des liens solides avec l’équipe.
Cadillac : des ambitions claires en F1
L’arrivée de Cadillac en F1 marquera la première entrée d’une nouvelle équipe depuis 2016. Si d’autres noms, comme Aston Martin, sont apparus ces dernières années, il s’agissait d’acquisitions d’équipes existantes et non de nouvelles structures. Malgré une résistance significative dans le paddock, ce projet s’aligne avec une stratégie visant à rendre le sport plus compétitif et global. Les ambitions de Cadillac sont claires : s’imposer comme un acteur majeur sur la grille dès le départ, en s’appuyant sur le prestige de Ferrari pour attirer l’attention. Avec cette alliance, Cadillac et Ferrari écrivent un nouveau chapitre de l’histoire de la Formule 1. Reste à voir si cette collaboration tiendra ses promesses, mais une chose est certaine : l’excitation est déjà palpable.
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Cet article explore les détails du partenariat entre Cadillac et Ferrari pour la saison 2026 de Formule 1. Il met en lumière les enjeux stratégiques pour les deux marques, les objectifs technologiques de General Motors, et le contexte entourant l’arrivée de la onzième équipe sur la grille, un développement qui pourrait bouleverser l’équilibre du championnat.
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