Toute l’Europe espère le retour de ce moteur V8 iconique, mais le deuxième constructeur automobile mondial veut l’enterrer définitivement

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Depuis des mois, des rumeurs circulent autour d’un possible retour du V8 au sein du groupe Stellantis. Après la récente démission de Carlos Tavares, l’ancien PDG du groupe, certains médias et insiders spéculent sur le retour d’un moteur thermique emblématique.

Mais ces bruits de couloir reposent-ils sur des faits ? Analysons l’effervescence qui passionne autant les amateurs de muscle cars que les fans européens de moteurs puissants.

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Stellantis et la transition écologique

Le marché automobile traverse une révolution majeure, et Stellantis n’échappe pas à cette transformation. Ces dernières années, le groupe s’est concentré sur des motorisations plus compactes et durables. En Europe, le V6 domine : les moteurs 2,9L ou 3,0L équipent des modèles sportifs comme l’Alfa Romeo Quadrifoglio et la Maserati MC20. Aux États-Unis, le robuste 6 cylindres en ligne 3,0L GME T6 en ligne séduit les clients de Jeep, RAM et Dodge. Alors pourquoi envisager un retour du V8, souvent critiqué pour son obsolescence et sa consommation élevée ? Aux États-Unis, cette configuration moteur reste un symbole de puissance et d’identité. Certains médias évoquent un V8 spécifique pour Dodge, destiné à renforcer l’image de la marque et son ADN « muscle car ». Toutefois, aucune communication officielle ne vient confirmer cette hypothèse. Stellantis semble bien plus engagé dans l’électrification, une orientation mieux adaptée aux exigences réglementaires et environnementales actuelles.

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V6 Nettuno - © Maserati
V6 Nettuno – © Maserati

La fin du Hemi : un choix stratégique

L’arrêt du V8 Hemi, autrefois un pilier de Stellantis, a suscité de vifs débats. Selon des insiders, Carlos Tavares, PDG jusqu’à récemment, était l’architecte de cette décision. « Tout le monde voulait garder le Hemi », confie une source proche du dossier. Pour Tavares, l’enjeu était de positionner Stellantis comme une force européenne, orientée vers une stratégie mondiale de réduction des émissions et d’électrification. Ce virage n’a pas toujours été bien accueilli outre-Atlantique, où la transition vers les véhicules électriques progresse plus lentement. Avec le départ de Tavares, de nouvelles opportunités semblent se dessiner. Tim Kuniskis, fervent défenseur du Hemi et ancien responsable de Dodge, a réintégré le groupe. Sa nomination pourrait signaler un rééquilibrage stratégique en faveur des modèles américains. Alors, un retour du Hemi est-il envisageable ? Difficile à dire, mais Stellantis semble garder ses options ouvertes.

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Entre rumeurs et réalité, que faut-il croire ?

Pour l’instant, les spéculations autour d’un tout nouveau V8 restent floues. Certains rêvent d’un moteur thermique conçu pour les muscle cars, tandis que d’autres y voient un simple buzz alimenté par les passionnés. En vérité, Stellantis n’a pas vraiment besoin d’un nouveau V8 : le groupe pourrait prolonger la durée de vie de ses moteurs actuels tant que la demande existe. Cependant, l’électrification reste au cœur de sa stratégie à moyen et long terme. Quant aux amateurs de sensations fortes, ils peuvent toujours se tourner vers les modèles équipés des derniers moteurs Hemi disponibles, comme le Dodge Durango Hellcat ou les pick-ups du groupe dotés de V8. Et bien qu’un retour du Hemi ou un nouveau V8 ne soit pas totalement exclu, Stellantis sait que l’avenir se joue ailleurs – dans les batteries et les kilowatts.

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Cet article explore les rumeurs entourant un possible retour du V8 chez Stellantis, le rôle controversé de Carlos Tavares dans l’abandon du Hemi et les perspectives stratégiques du groupe. Si les passionnés espèrent le retour des moteurs iconiques, la réalité semble pencher vers un futur inévitablement électrifié.

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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