Après un terrible crash à 200 km/h il pensait sa carrière terminée mais ce pilote revient de l’enfer et fait son grand retour en MotoGP

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Miguel Oliveira, talentueux pilote de MotoGP, a traversé une saison 2024 difficile, marquée par un grave accident et une blessure qui l’ont contraint à manquer une grande partie du championnat.

Une défaillance technique sur son Aprilia a provoqué un spectaculaire accident lors des essais libres en Indonésie, mettant prématurément fin à sa campagne en Asie et Océanie. Pourtant, malgré cette épreuve physique, Oliveira en ressort renforcé, prêt à entamer un nouveau chapitre en MotoGP.

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Un crash impressionnant dû à un problème technique

Tout a commencé à Mandalika, en Indonésie, où Oliveira avait célébré une victoire mémorable en 2022. Cette fois, le circuit lui a offert une tout autre expérience. Lors des essais libres, une défaillance électronique sur son Aprilia RS-GP a déclenché un “court-circuit” dans les systèmes de contrôle de la moto. Résultat ? Une perte totale de contrôle dans une série de virages rapides et un violent accident. Cette erreur technique n’a pas seulement coûté quelques points au pilote portugais, mais a aussi provoqué une fracture au poignet droit, nécessitant une opération immédiate à Lisbonne. Cette blessure est survenue à un moment critique de la saison, l’obligeant à manquer cinq courses consécutives — un coup dur dans un championnat où chaque point compte. Oliveira a reconnu que ce genre d’accidents, bien que rare, repose souvent sur un mélange de malchance : « Dans ce genre de crash, tout dépend de la manière dont on heurte la moto ou le sol. »

Cinq courses de MotoGP manquées et un retour compliqué

Les conséquences de cet accident ont été lourdes pour Oliveira. L’interruption de sa saison l’a contraint à suivre une grande partie des tours asiatiques et océaniens depuis chez lui, y compris des courses clés comme le Japon et l’Australie. Selon lui, le rythme effréné du championnat a rendu cette absence encore plus pesante : « Ces cinq courses ont semblé durer une éternité, alors qu’en réalité, ma récupération n’a pris que six semaines. » Malgré cette pause forcée, Oliveira a réalisé un retour honorable lors de la dernière manche de la saison de MotoGP à Barcelone, terminant à la 12ᵉ place. Cependant, les dégâts étaient faits : cette saison interrompue a lourdement pesé sur son classement général, le laissant en 15ᵉ position au championnat, juste devant son coéquipier Raul Fernandez.

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Des résultats mitigés avec Aprilia et un nouvel horizon pour 2025

Le passage d’Oliveira chez Aprilia n’a pas été de tout repos. Rejoignant l’équipe satellite RNF Racing en 2023 après plusieurs années chez KTM, il n’a pas réussi à décrocher de podium en deux saisons. Entre les défis techniques de la moto et les exigences physiques imposées par ses blessures, ces deux années figurent parmi les plus éprouvantes de sa carrière. Néanmoins, Oliveira préfère retenir les aspects positifs. Il estime que cette période a renforcé sa résilience et l’a obligé à adapter son style de pilotage à un nouvel environnement : « Ces deux années difficiles m’ont rendu plus complet, et je suis convaincu que cela me servira à l’avenir », a-t-il déclaré. L’avenir semble en effet plus prometteur. En 2025, Oliveira rejoindra l’équipe Pramac soutenue par Yamaha, où il fera équipe avec Jack Miller, un autre ancien pilote KTM. Avec un nouvel environnement et une moto compétitive, Oliveira espère tourner la page et repartir à zéro.

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Cet article explore le parcours tumultueux de Miguel Oliveira, de sa blessure dramatique en Indonésie à ses espoirs de renaissance en 2025. Entre défis techniques, longues absences et adaptations forcées, le pilote portugais a montré une remarquable résilience. Les saisons à venir révéleront si ces expériences consolideront sa place parmi l’élite du MotoGP.

Image : © Gold & Goose – Red Bull Content pool

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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