« Michael Schumacher ne le faisait pas » : des grands noms de la F1 s’allient pour lutter contre les pilotes qui menacent l’image du sport

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On pourrait croire que Mercedes et la FIA ne sont jamais sur la même longueur d’onde, mais voici un sujet qui les rapproche : les jurons en Formule 1. Oui, vous avez bien lu. Entre Toto Wolff, patron de Mercedes, et Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, un consensus inattendu a émergé pour interdire les gros mots dans le paddock de F1.

Cette initiative vise à protéger l’image des pilotes et, par extension, à préserver les jeunes fans qui les admirent. Explorons pourquoi cette croisade contre les “gros mots” fait tant parler.

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Un problème qui commence à la maison

Tout a commencé avec une expérience personnelle pour Toto Wolff. Lors d’une récente conversation, il a confié avoir été choqué lorsque son fils de sept ans a lancé : « What the f**k. » En demandant d’où venait cette phrase, la réponse a été claire : les pilotes de Formule 1. Cette révélation a poussé Wolff à réfléchir au rôle des pilotes en tant que modèles pour les jeunes spectateurs. « Les pilotes sont constamment sous les projecteurs, et ce qu’ils disent est entendu partout, » a expliqué Wolff. Selon lui, leur langage à l’antenne doit être irréprochable, car il influence le comportement des fans, y compris des enfants. Et bien que la tension en piste puisse être forte, Wolff estime que certains mots devraient être bannis, surtout dans un sport qui se targue de son prestige.

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Mohammed Ben Sulayem - © Conférence de Press FIA
Mohammed Ben Sulayem – © Conférence de Press FIA

Une sanction qui avait suscité la controverse

Mohammed Ben Sulayem n’a pas tardé à agir. Lors du Grand Prix de Singapour, Max Verstappen a écopé d’une journée de travaux d’intérêt général après avoir juré en conférence de presse. La sanction était symbolique, mais elle a suscité des discussions. Ben Sulayem a déclaré être convaincu que cette approche était nécessaire pour préserver l’intégrité du sport. Il compare souvent les pilotes d’aujourd’hui aux légendes d’hier : « Michael Schumacher ou Pelé ne juraient pas. Alors pourquoi les pilotes actuels le feraient-ils ? » Pour lui, c’est une question de responsabilité : « Nous envoyons un message aux jeunes. Les mots comptent. » La FIA semble déterminée à rappeler aux pilotes qu’ils ne sont pas seulement des compétiteurs, mais aussi des ambassadeurs du sport aux yeux du public.

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Une question d’image pour la Formule 1

Ce débat va au-delà des simples mots. Il soulève une question plus large : l’image globale de la Formule 1. Dans un contexte où le sport attire un public plus jeune grâce à des émissions comme Drive to Survive, les instances dirigeantes veulent éviter les polémiques inutiles. Pour Toto Wolff, cela passe aussi par une prise de conscience collective : « J’en ai parlé avec George Russell et Lewis Hamilton. Ils savent que je n’aime pas entendre de jurons à la radio. » Cette position, bien que stricte, pourrait améliorer la réputation d’un sport souvent perçu comme élitiste. Après tout, dans une discipline où chaque détail compte, pourquoi ne pas prêter attention au langage également ?

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Cet article explore comment les jurons en Formule 1 sont devenus un sujet brûlant entre Toto Wolff et Mohammed Ben Sulayem. De la protection des jeunes fans à des sanctions exemplaires comme celle de Verstappen, en passant par la préservation de l’image du sport, il est clair que les mots ont un impact réel. Reste à voir si cette campagne anti-jurons réussira à convaincre les pilotes de garder leur sang-froid, même sous pression.

Image : © Getty Images – Red Bull Content pool

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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