La Formule 1 n’a pas fini de séduire les États-Unis, et cette fois, c’est du lourd : Cadillac débarque sur la grille en 2026, avec Mario Andretti aux commandes et l’appui du groupe General Motors.
L’annonce, faite après le Grand Prix de Las Vegas, marque une étape historique pour le sport et promet une rivalité captivante entre l’Europe et l’Amérique.
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Mario Andretti : un retour inattendu en F1
Mario Andretti, véritable légende vivante des sports mécaniques, a surpris tout le monde en acceptant un rôle de leadership dans cette nouvelle aventure. À 84 ans, il devient le directeur du conseil d’administration de Cadillac Formula 1 Team (ce nom à lui seul suffit à donner la chaire de poule). Son enthousiasme est communicatif : “La Formule 1 a toujours été mon premier amour. Être encore impliqué à ce stade de ma vie, c’est incroyable.” Pour un homme qui a tout vu, de la Formule 1 aux 24h du Mans en passant par la IndyCar et la Formule E, cette nouvelle mission est la cerise sur le gâteau de sa carrière. Mais Andretti ne revient évidement pas seul. Cadillac, marque emblématique de General Motors et icone aux États-Unis entre dans la danse avec une ambition claire : bousculer les grandes équipes comme Red Bull et Ferrari.
Cadillac, un projet taillé pour la Formule 1
L’association entre General Motors et Andretti Global n’a rien d’une décision improvisée. Cela fait plusieurs années que l’on en entend parler, et la marque Cadillac, qui portera les couleurs de cette nouvelle équipe, s’est préparée méthodiquement pour rejoindre la Formule 1 en 2026. Avec une base à Silverstone et un partenariat initial avec un motoriste client, les ambitions sont sérieuses. À partir de 2028, Cadillac prévoit même de produire ses propres unités de puissance, une étape cruciale pour asseoir sa crédibilité dans le motorsport. Le président de GM, Mark Reuss, a déclaré que ce projet représentait bien plus qu’une aventure sportive : “La Formule 1 est le sommet de l’innovation, et nous voulons montrer l’expertise de General Motors à un niveau jamais atteint.” Entre les développements en matière d’électrification et les technologies issues des moteurs hybrides, Cadillac espère aussi se servir de ses avancées pour améliorer ses modèles grand public.
Un long chemin pour arriver à la première course
Il n’a pas été facile pour General Motors et Andretti Global de décrocher une place sur la grille. Après un premier refus de la part de la F1 en raison d’un manque perçu de valeur ajoutée, le projet a dû être repensé. Beaucoup pensaient que cela marquerait la fin de leur aventure et qu’ils devraient se contenter du World Endurance Championship mais non. En cédant la direction à Dan Towriss, le projet a gagné en sérieux et en crédibilité, notamment grâce à un soutien accru de GM. Avec la FIA et la F1 désormais alignées sur cette vision, l’Amérique s’apprête à disposer d’une deuxième équipe sur la grille, un scénario attendu par les fans depuis l’arrivée de Haas en 2016, mais cette fois ci il s’agit de l’un des plus grands constructeurs de voitures du monde. Mais attention, les défis à relever restent nombreux : embauches, développement technique, et choix d’un moteur client pour les premières années. Ferrari et Honda sont parmi les candidats les plus probables.
Cet article explore l’arrivée de Cadillac et de Mario Andretti en Formule 1, le rôle clé joué par General Motors et les ambitions techniques derrière ce projet. Avec une arrivée prévue en 2026, l’Amérique promet de bouleverser le paysage de la F1. Reste à voir si le duo Cadillac-Andretti pourra rivaliser avec les géants européens dès leur première saison.
Source : Cadillac Formula 1 Team
Image principale : Sean Bull Design