Le Grand Prix de Las Vegas 2024 a laissé un goût amer pour Ferrari, malgré une troisième place pour Carlos Sainz et une quatrième pour Charles Leclerc. Les deux pilotes, frustrés par des décisions stratégiques discutables, n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement.
Retour sur un week-end tendu pour la Scuderia Ferrari dans la ville du vice, qui menace de gâcher une fin de saison pourtant bien maîtrisée.
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Une gestion de course sous les critiques
Une fois de plus, Ferrari a fait parler d’elle pour ses choix stratégiques—et pas de la meilleure manière. Carlos Sainz, performant en début de course avec son premier train de pneus durs, a vu son rythme chuter rapidement à cause du graining. Bien qu’il ait demandé à plusieurs reprises un arrêt aux stands, son équipe a tardé à réagir. Pendant ce temps, Leclerc gagnait du terrain, talonné de près par un Lewis Hamilton en pleine remontée. Résultat ? Ferrari a demandé à Sainz de céder sa position à Leclerc, mais lorsque l’Espagnol a finalement pu s’arrêter, l’équipe n’était pas prête. Une perte de temps évitable qui a coûté cher à Sainz et pénalisé toute l’équipe.
🇺🇸P3! Considering the pace Mercedes had today, we maximized the team’s points. I was expecting us to be more competitive, but we struggled with graining. Good points to keep Constructors' battle open until the end. Now Qatar.
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–#CarlosSainz pic.twitter.com/Yla2uChLHr— Carlos Sainz (@Carlossainz55) November 24, 2024
Sainz et Leclerc chacun pour soi : deux bonnes raisons de s’inquiéter
Alors que Charles Leclerc a critiqué la gestion des consignes en fin de course, Carlos Sainz avait lui aussi des reproches à formuler. L’Espagnol estime que Ferrari aurait dû mieux anticiper les arrêts aux stands pour éviter des situations délicates, surtout face à la menace imminente de Mercedes. Ce manque d’organisation a non seulement compromis sa stratégie, mais aussi accentué les tensions avec Leclerc. Dans une équipe où les rivalités internes refont souvent surface, ce genre de désaccords pourrait peser lourd sur l’atmosphère dans le paddock. À Las Vegas, la Scuderia a surtout montré que ses deux pilotes avaient des priorités différentes, un reflet des tensions stratégiques déjà observées plus tôt dans la saison.
Un podium, mais à quel prix ?
Malgré tout, Sainz a sauvé l’honneur de Ferrari en décrochant une troisième place méritée, dépassant à la fois Leclerc et Max Verstappen dans les derniers tours. Mais ce podium ne suffit pas à cacher le manque de performance face à Mercedes AMG, avec un George Russell intouchable et un Hamilton très solide. La Scuderia Ferrari avait une occasion en or de marquer plus de points, mais la gestion des pneus et l’exécution des arrêts aux stands ont une fois de plus laissé à désirer. Cet incident du week-end met en lumière qu’il reste du travail à faire pour mieux gérer la relation entre les deux pilotes. Alors que la fin de saison approche, Ferrari a encore une chance de décrocher la première place au championnat des constructeurs—un objectif crucial pour l’équipe italienne, qui cherche à retrouver la gloire de son âge d’or dans les années 2000.
Cet article explore les tensions grandissantes au sein de Ferrari après le Grand Prix de Las Vegas, en soulignant les erreurs stratégiques qui ont frustré Carlos Sainz et Charles Leclerc. Il analyse la dynamique interne de l’équipe, les défis liés à la gestion de deux pilotes forts et les luttes persistantes pour rivaliser avec Mercedes.
Image : Scuderia Ferrari