Gravir les échelons de la F1 est une aventure qui exige de vrais sacrifices, autant pour les pilotes que pour leurs familles.
Derrière chaque pilote de F1, il y a une famille qui a tout donné—parfois jusqu’à l’extrême—pour voir son enfant atteindre le sommet du sport. Mais ces sacrifices vont bien au-delà de l’argent. Vente de maisons, nuits passées sur le parking d’une école, carrières brisées… Voici ce que certains ont dû endurer pour faire émerger une étoile de la F1.
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Le prix à payer pour entrer en Formule 1
Le karting, passage obligé pour tout futur pilote, coûte une fortune. Un programme régional peut rapidement atteindre 40 000 $ par an, tandis qu’un championnat national frôle les 140 000 $. Et plus on monte, plus les chiffres deviennent fous : une saison en Formule 2 coûte au moins 2 millions de dollars. Un montant inaccessible pour la plupart des familles—sauf pour celles prêtes à tout sacrifier. Liam Lawson en est l’exemple parfait. Sa famille a vendu sa maison en Nouvelle-Zélande pour financer sa progression en karting. Ses sœurs, danseuses prometteuses au niveau national, ont dû mettre un terme à leur carrière pour lui donner une chance de poursuivre son rêve. Et même après son passage en F1 avec Red Bull, ses parents ne possèdent toujours pas de maison—preuve que les sacrifices ne s’arrêtent pas aux portes du paddock.
Les sacrifices des familles Ocon et Gasly
Esteban Ocon sait ce que signifie tout donner. Ses parents ont vendu leur maison et vécu en caravane pour continuer à le soutenir. Après chaque week-end de course, ils dormaient sur le parking de son école pour qu’il puisse être en cours dès le lendemain matin. Une vie de nomade, mais un choix qu’ils ont assumé pour lui permettre d’accéder aux monoplaces. Pierre Gasly, lui, se souvient du jour où les huissiers ont frappé à la porte familiale. Ses parents s’étaient endettés pour lui permettre de courir, au point de ne plus pouvoir payer les factures. Leur combat pour trouver des sponsors était aussi intense que celui de leur fils sur la piste. Si Gasly est pilote de F1 aujourd’hui, c’est aussi grâce aux nuits blanches que ses parents ont passées à chercher des financements. Heureusement, une fois en Formule 1, le salaire d’un pilote permet en général de compenser les coûts astronomiques du parcours.
Loin de chez soi pour atteindre le sommet
Tous les sacrifices ne sont pas financiers. Le sport automobile impose aussi une énorme distance entre les jeunes pilotes et leurs familles. Lewis Hamilton a vu son père jongler entre trois emplois pour financer sa carrière en karting, au détriment de leur temps passé ensemble. De son côté, Oscar Piastri a quitté l’Australie très jeune pour s’installer en Angleterre—une décision déchirante pour sa famille, qui a dû le voir grandir à distance. Derrière chaque pilote de F1 se cache une histoire de sacrifices, de nuits blanches et de paris insensés. Si l’argent joue un rôle crucial, sans détermination et sans un soutien familial indéfectible, ces pilotes n’auraient jamais atteint le sommet du sport automobile.
Cet article explore les sacrifices inimaginables des familles de pilotes de F1, entre vente de maisons, carrières abandonnées et années de séparation. Devenir pilote de Formule 1 est un rêve, mais il a un prix que seuls quelques élus peuvent se permettre de payer.
Images : © Red Bull Content pool