Le compte à rebours est lancé pour le Dakar 2025, qui se tiendra du 3 au 17 janvier en Arabie saoudite.
Avec un parcours comprenant 12 étapes et plus de 5 000 km de spéciales chronométrées, cette édition promet d’être aussi spectaculaire qu’exigeante. Mais cette fois, une grande nouveauté vient tout bousculer : certains tronçons sépareront les motos, les voitures et les camions. Autant dire une raison supplémentaire (s’il en fallait une) de suivre ce rallye mythique, véritable fête de la passion pour le sport automobile.
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Une étape marathon dès le début
Le rallye Dakar démarre avec un prologue de 30 km autour de Bisha, un échauffement stratégique pour déterminer l’ordre de départ de la première étape. Les choses sérieuses commencent dès le lendemain avec une étape marathon conçue pour pousser les concurrents dans leurs retranchements. Au deuxième jour, motos et voitures affronteront près de 1 000 km sur deux jours, avec un tiers du parcours composé de dunes. Le défi est double : couvrir la distance tout en s’adaptant à des itinéraires séparés, empêchant ainsi les compétiteurs de suivre les traces laissées par d’autres catégories. Cette nouveauté rendra la navigation encore plus complexe et mettra à l’épreuve la résistance physique et mentale des participants dès le départ.
Des étapes clés sans liaisons
L’intensité monte d’un cran lors des quatrième et cinquième étapes, pensées pour se disputer sans liaisons. Cette configuration, rare au Dakar, signifie que les équipes travailleront directement depuis le même bivouac pour peaufiner leurs véhicules. David Castera, directeur de course, estime que ce format pimentera la compétition : « Ces étapes sans liaisons placent tout le monde sur un pied d’égalité. Les motos disposent d’une heure et demie pour les réparations, tandis que les autos peuvent travailler toute la nuit. » Les concurrents devront ensuite parcourir une spéciale de 430 km avant de rejoindre Ha’il, où une journée de repos bien méritée leur permettra de se ressourcer avant d’attaquer la seconde moitié du rallye.
Une deuxième partie : sable et terrains rocailleux
Après la pause, l’action reprend avec une étape de 605 km menant à Al Duwadimi, alternant zones rocailleuses et portions sablonneuses. Encore une fois, la séparation des itinéraires entre motos et voitures accentuera la difficulté technique et la variété des conditions de course. Les étapes huit à dix seront plus courtes, mais tout aussi stratégiques, avant d’aborder le fameux « Empty Quarter », point culminant de la séparation des catégories. Cette région désertique sera l’un des plus grands défis du rallye, avec des distances allant de 130 km pour les camions à plus de 300 km pour les motos. Le rallye s’achèvera sur une boucle de 60 km autour de Shubaytah, concentrant toute la tension et l’intensité de deux semaines de course dans un final dramatique.
Cet article met en lumière les nouveautés du Dakar 2025, notamment la séparation des itinéraires par catégorie et l’intensité des étapes marathon. Entre dunes, défis techniques et gestion stratégique, cette édition s’annonce comme l’une des plus exigeantes de l’histoire du rallye.
Source : Dakar – ASO
Image : © Kin Marcin – Red Bull Content pool