La McMurtry Spéirling, une supercar électrique ultra-performante, vient de réaliser l’impensable : rouler la tête en bas.
Oui, vous avez bien lu et c’est une vraie prouesse technique qui prouve que la science-fiction n’est parfois pas si loin de la réalité. Vous vous en doutez, derrière cette démonstration spectaculaire, se cache une technologie de pointe qui pourrait bien redéfinir le futur de l’automobile. Essayons de comprendre ensemble comment c’est possible.
Sur le même thème :
Une voiture qui roule la tête en bas
Pour faire rouler la McMurtry Spéirling la tête en bas, ça n’a pas été uniquement une question de vitesse. Grâce à son système « Downforce-on-Demand », elle génère un appui aérodynamique de 2000 kg, ce qui lui permet de « coller » littéralement au sol, voire… au plafond. Ce système utilise un ventilateur pour aspirer l’air sous la voiture, créant une pression qui la fixe à la surface sur laquelle elle roule. Ce n’est donc pas du tout dépendant de la vitesse, à l’inverse des ailerons traditionnels. À titre de comparaison, la nouvelle 911 GT3 RS est l’une des voitures de série avec le meilleur appui et elle propose 860 kg à 285 km/h. C’est cette nuance qui permet à la McMurtry de tenir sur un plafond, sans risque de décollement. Un exploit qui a récemment été démontré en conditions réelles sur une plateforme rotative, où la Spéirling a roulé à l’envers sans problème, même à faible vitesse. C’est d’ailleurs assez comique de voir les autocollants à l’envers sur la voiture, qui retrouvent le “bon sens” une fois la tête en bas.
Plus rapide qu’une Formule 1
Mais avant de penser à son incroyable capacité à défier la gravité, parlons de ses performances. La McMurtry Spéirling, avec ses deux moteurs électriques développant 1 000 chevaux, fait des miracles sur la route. En à peine 1,55 seconde, elle passe de 0 à 100 km/h, un chiffre qui fait peur aux supercars traditionnelles. Sa légèreté (seulement 1 200 kg) et son aérodynamique lui permettent de prendre jusqu’à 3G dans les virages. En plus, avec une batterie de 100 kWh, elle peut tenir 20 minutes à pleine vitesse sur circuit – largement suffisant pour tout déchirer lors d’une session de performance.
Des années de recherche pour en arriver là
Cette démonstration, qui pourrait sembler être une simple folie technique, est en réalité le fruit d’années de recherche. McMurtry a poussé ses ingénieurs à explorer des solutions extrêmes pour maximiser la performance de cette voiture. Le fait qu’elle puisse rouler à l’envers ouvre des perspectives fascinantes, non seulement pour la compétition automobile, mais aussi pour la conception de voitures de demain. Imaginez des véhicules capables de défier les lois de la gravité pour se faufiler à travers des tunnels ou pour éviter des obstacles de manière inattendue. C’est un pas vers un avenir où la technologie et la performance sont repoussées à des niveaux encore inédits.
Est-ce qu’on pourra bientôt rouler au plafond ?
Certes, la McMurtry Spéirling est avant tout une voiture de course, prévue pour une production limitée à 100 exemplaires en 2026, au prix d’un million d’euros l’unité. Mais c’est aussi un terrain d’expérimentation pour des technologies qui pourraient, à terme, révolutionner le monde des voitures de série. Cette voiture n’est pas homologuée pour la route, mais sa technologie pourrait influencer des voitures plus « accessibles » dans un futur proche. McMurtry ne sont d’ailleurs pas les seuls à travailler sur cette technologie, Gordon Murray Automobile aussi utilise des ventilateurs pour augmenter l’appui de ses supercars.
Cet article explore…
- La technologie de l’appui aérodynamique révolutionnaire de la McMurtry Spéirling.
- Les performances exceptionnelles de cette supercar électrique, dont la capacité à rouler la tête en bas.
- L’innovation derrière le système « Downforce-on-Demand » et ses implications pour l’avenir de l’automobile.
- Les futurs développements possibles de cette technologie pour la compétition et la voiture de série.
Source & images : McMurtry