Même après un violent crash et une moitié de voiture arrachée, cette légende du Rallye pouvait encore rouler mais un léger détail est venu tout stopper

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Cette nouvelle décevra les amateurs du Dakar : Carlos Sainz, légende de l’événement avec quatre victoires, a dû se retirer de l’édition 2025 après seulement deux étapes.

Son aventure s’est brutalement terminée suite à un spectaculaire tonneau dans son Ford Raptor T1+. Cet incident souligne la difficulté du rallye, où chaque étape peut se transformer en un test d’endurance mécanique et mentale.

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Un accident fatal hors-piste pour le duo Sainz-Cruz

L’accident a eu lieu au kilomètre 327 de la deuxième étape, une spéciale exigeante dans les dunes saoudiennes près de Bisha. Après un saut mal négocié, le Raptor piloté par Carlos Sainz et son copilote Lucas Cruz s’est retourné et a atterri sur le toit. Bien que le duo soit parvenu à ramener la voiture au bivouac pour évaluer les dégâts, le diagnostic des commissaires techniques de la FIA était définitif : l’arceau de sécurité était trop endommagé pour garantir leur protection en cas d’un autre accident. Selon les règles, toute déformation critique de l’arceau interdit toute tentative de réparation. Cette réglementation stricte mais à priori juste priorise la sécurité des pilotes avant tout. C’est dommage, c’est comme si Hamilton devait abandonner alors que sa F1 peut encore rouler… Ford, pour sa première année en tant qu’équipe officielle au Dakar, a confirmé la nouvelle dans un communiqué, soulignant que la sécurité des pilotes reste en effet une priorité.

Une première année difficile au Dakar pour Ford

Le retrait de Carlos Sainz du Dakar représente un coup dur pour Ford, qui espérait marquer les esprits lors de l’édition 2025 avec sa nouvelle équipe officielle. Ce revers survient alors que Nani Roma, un autre pilote emblématique de l’équipe, a également rencontré des problèmes techniques. Contraint de s’arrêter pour réparer un problème de moteur lors de la deuxième étape, Roma pourra cependant continuer la course à partir de la troisième étape. Avec deux de ses pilotes vedettes hors du podium potentiel, Ford mise désormais sur Mattias Ekström, qui occupe actuellement la cinquième place au classement général, à seulement 13 minutes du leader Henk Lategan (Toyota). Malgré ce début difficile, le constructeur américain reste en lice et continue de tirer parti de l’expérience pour affiner sa stratégie dans cette discipline extrêmement exigeante.

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Ford Raptor T1+ Dakar 2025 - © Kin Marcin - Red Bull Content pool
Ford Raptor T1+ au Dakar 2025 – © Kin Marcin – Red Bull Content pool

Déception, mais pas la fin du chemin

Pour Carlos Sainz, ce retrait est particulièrement amer, surtout après avoir brillamment remporté le Dakar 2024. Connu pour sa ténacité et son habileté, l’Espagnol, père du pilote de Formule 1 tout aussi célèbre, comprend que les revers font partie intégrante de cette course légendaire. Son retrait ne diminue en rien sa contribution historique à la compétition ni son rôle de mentor pour la jeune génération de pilotes. Le retrait de Sainz met également en lumière les risques inhérents à un événement aussi exigeant que le Dakar, où même les pilotes les plus expérimentés ne sont pas à l’abri des erreurs ou des défaillances techniques. Mais avec de nouvelles réglementations techniques et l’émergence de nouveaux acteurs comme Ford, ne vous inquiétez pas, le Dakar 2025 promet d’être plein de surprises, même sans l’une de ses plus grandes figures.

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Cet article explore le retrait prématuré de Carlos Sainz du Dakar 2025, les défis rencontrés par Ford lors de sa première année en tant qu’équipe officielle, et l’impact de ce retrait sur la compétition. Une histoire qui illustre parfaitement la dure réalité de ce rallye légendaire.

Images : © Red Bull Content pool

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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