Suite à leur victoire acharnée contre l’équipe irlandaise Munster, lors du match de ce dimanche à Bordeaux, le Racing 92 s’invite à la finale de la Coupe d’Europe de rugby. Le club francilien affrontera le Leinster pour le match suprême qui déroulera à Bilbao le 12 mai.
Un programme très serré avant la finale
Après leur dernière finale qui remonte à 2 ans face à Toulon en Espagne, le Racing espère remporter la coupe d’Europe pour cette saison. En effet, la vue de très près de la Coupe d’Europe lors de leur entrée à Chaban-Delmas ne laisse aucun membre de l’équipe dans l’indifférence.
En même temps, le chemin pour leur compétition à Bilbao n’est pas de tout repos, car le match de la finale sera devancé par une autre qualification. L’équipe disputera à Bordeaux, pour ce dimanche, l’avant-dernière journée du Top 14, où il disputera face à l’UBB. Après le samedi 5 mai, ce sera la réception d’Agen. Laurent Travers, le co-entraîneur du club, affirme que l’objectif suprême est la Coupe d’Europe, mais il faut tout de même rester dans la course pour les autres qualifications.
« La priorité des priorités, c’est d’être dans les six premiers du Top 14 et le match de Bordeaux. Ça ne sert à rien de regarder trop loin »
Dans trois semaines, ils auront donc une nouvelle chance de s’installer au sommet de l’Europe, à condition de battre le Leinster, triple champion d’Europe (2009, 2011, 2012), qui a fait étalage de sa puissance samedi face aux Scarlets (38-16), dans l’autre demi-finale.
Un jeu de maître pour atteindre un rêve
Malgré leur manque d’expérience sur le terrain européenne et les applaudissements de la Red Army qui ont donné à Chaban des allures de Thomond Park, le Racing a très vite compris que l’issue du match dépendait d’une attaque en percé. Ainsi, le rush a été une réussite après un essai au bout de cinq minutes par Teddy Thomas, soutenu par une passe stratégique de Vakatawa.
L’équipe a senti l’avantage de leur côté quand Thomas a mis au tapis cinq joueurs irlandais avant de passer la ligne et de servir Machenaud dans l’en-but, pour que son capitaine puisse marquer dans sa ville natale (21-3, 22e). Désormais à 80 minutes d’un possible premier titre européen, le Racing peut rêver en grand.