Après un week-end difficile en qualifications au Grand Prix de Bahreïn, Lewis Hamilton a réussi à transformer sa frustration en une nouvelle motivation pour cette saison 2025 de Formule 1.
Bien que son début de week-end ait été marqué par un décevant neuvième temps en qualifications, la performance de Hamilton en course a été bien plus encourageante, avec une cinquième place finale. Mais cette amélioration cache un travail bien plus profond : l’adaptation de Hamilton à la Ferrari SF-25, une voiture qu’il apprend encore à maîtriser.
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Une relation compliquée avec la Ferrari SF-25
Passé de Mercedes à Ferrari, Hamilton a dû ajuster son style de conduite pour s’adapter aux spécificités de la SF-25, en plus de la culture d’entreprise très différente. Il évoque d’ailleurs un changement radical de technique, se retrouvant à utiliser des freins Brembo et un système de freinage moteur qu’il n’avait jamais utilisé auparavant. Selon le septuple champion, chaque voiture a sa propre “personnalité”, et la SF-25 requiert un tout autre type de conduite. Après plusieurs semaines d’essais, Hamilton commence à entrevoir la meilleure manière de la piloter. Mais il n’est pas encore totalement en phase avec sa machine.
Une qualification décevante, mais une course prometteuse
Les qualifications du GP de Bahreïn a été une déception pour Hamilton. Bien qu’il ait progressé au fil du week-end, son écart avec la pole position était encore de près d’une seconde, ce qui est énorme en F1. Heureusement, la course a été bien différente. Partant avec des pneus médiums, il a su exploiter cette configuration pour rattraper rapidement des positions. Avec une cinquième place au bout de l’effort, il a obtenu une place dans le top 5 qui a redonné de l’optimisme à toute l’équipe. Hamilton est conscient qu’il doit encore améliorer ses qualifications pour pouvoir vraiment rivaliser avec les leaders. Mais son approche réfléchie, marquée par cette nouvelle relation avec la SF-25, laisse espérer de belles performances à venir. Le pilote semble avoir compris comment tirer parti des spécificités de la voiture, et avec un peu plus de travail sur ses réglages, il se sent confiant pour le futur.
Charles Leclerc et Ferrari : une lutte contre l’effet boule de neige
Charles Leclerc, quant à lui, a vécu un week-end de course très différent. Partant en première ligne grâce à la pénalité de George Russell après les qualifications, Leclerc n’a pas réussi à transformer son avantage en podium. Son absence de grip et la perte d’appui l’ont laissé avec peu de solutions. Pour Leclerc, tout se résume à un “effet boule de neige”, où chaque problème sur la piste devient de plus en plus difficile à résoudre à mesure que la course avance. Leclerc a admis que malgré les améliorations de la Ferrari SF-25, notamment un plancher modifié pour plus d’appui, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. En course, les problèmes de gestion des pneus sont devenus évidents, notamment face à des adversaires comme McLaren. Selon Leclerc, McLaren gère mieux la température de ses pneus, ce qui leur confère un net avantage en course. Cela reste un domaine clé sur lequel Ferrari devra travailler pour rattraper son retard.
Cet article explore…
- La relation complexe de Hamilton avec la Ferrari SF-25 et ses progrès après Bahreïn.
- Les défis de Leclerc avec le manque de grip et de downforce, et les stratégies de Ferrari pour y remédier.
- L’adaptation de Hamilton aux spécificités de sa nouvelle voiture et son approche pour améliorer ses qualifications.
- L’impact des différences de gestion des pneus entre Ferrari et McLaren.
Lewis Hamilton et Charles Leclerc font face à des défis différents mais similaires dans leurs tentatives de tirer le meilleur parti de la Ferrari SF-25. L’adaptation de Hamilton à sa nouvelle machine semble porter ses fruits, tandis que Leclerc doit encore résoudre les problèmes de grip et de gestion des pneus pour revenir au sommet.
Images : Scuderia Ferrari