Une firme chinoise souhaite installer une usine de fabrication de batterie pour véhicules électriques en France. Selon le JDD qui révèle l’information, environ 12 sites auraient été déjà repérés sur l’étendue du territoire français en vue de cette implantation. Cet article vous en dit un peu sur cette entreprise venue de Chine et ses ambitions dans le domaine de la production de batteries destinées aux voitures électriques.
Comme le souligne le Journal du Dimanche, Envision est le nom de cette société chinoise qui veut s’implanter en Hexagone. Elle est spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables.
Des zones d’implantation déjà identifiées en France
Si le JDD précise que cette usine va produire des batteries pour véhicules électriques, l’hebdomadaire ne manque pas sur les différentes zones concernées en France. Il affirme ainsi que de potentiels sites, une dizaine environ, ont été détectés dans diverses régions. On peut citer l’île-de-France, les Hauts-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce projet s’inscrit dans la politique de développement à l’international de la société Envision. En effet, le Journal du Dimanche indique que l’enseigne possède des sites de production dans plusieurs pays à travers le monde. Le Japon, les USA, la Grande Bretagne et bien sûr la Chine font ainsi partie des endroits de la planète où cette entreprise exerce déjà ses activités.
Fin 2023 : date prévue pour l’ouverture de l’usine Envision en Hexagone
C’est fin 2023 que le groupe chinois prévoit ouvrir son le site de production de batteries pour voitures électriques en France. Un projet dont la réalisation nécessiterait un investissement de plusieurs centaines d’euros, à en croire Sylvie Ouziel, l’une des dirigeantes de l’entreprise chinoise. Cette dernière confie également au JDD l’impact social de ces sommes investies. Selon cette responsable d’Envision, l’implantation de cette usine générera à terme plus de 1000 emplois directs. Dans son interview, elle indique en outre qu’une autre devrait voir le jour afin d’assurer la fourniture en batteries pour voitures électriques de la France et de l’Espagne.
Pour l’agence Reuters, l’entrée sur le marché des batteries de la société chinoise intervient après le rachat par celle-ci d’AESC. L’opération concernant cette filiale du groupe japonais Nissan a eu lieu il y a de cela deux ans.
Une forte concurrence avec la politique d’accélération de la production de batteries en Europe
Cette implantation de son site de production de batteries cadre très bien avec la politique d’expansion à l’international du groupe Envision. Cependant, il faudra batailler dur pour conquérir des parts de marché dans un contexte très concurrentiel. Depuis quelques années, l’UE soutient la naissance de mastodontes européens dans le domaine de la fabrication de batteries. L’objectif visé à travers une telle politique est clair : réduire au maximum le monopole des firmes asiatiques dans ce secteur. Pour l’Union européenne, une telle stratégie constitue la solution idoine pour sortir progressivement de la dépendance. Ce qui aurait des conséquences positives sur les marges des fabricants sur les voitures électriques commercialisées. C’est dans ce cadre que voit le jour la coentreprise ACC, fruit du partenariat entre PSA et Total, deux grands groupes français. Celle-ci se fixe pour objectif de produire une quantité de batteries en vue de l’équipement de près d’un millions d’automobiles d’ici 2030.