L’écurie française enfin sauvée ? Seules ces 3 personnes sont capables de redresser Alpine F1 Team et elles ont déjà un plan pour gagner

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La saison 2024 de Formule 1 a été un véritable parcours du combattant pour l’équipe Alpine F1. Après un début difficile, l’écurie française semble avoir retrouvé un second souffle grâce à des changements majeurs, tant sur le plan technique que managérial.

Avec l’arrivée de l’expert en aérodynamique David Sanchez et la nomination d’Oliver Oakes comme directeur sportif, Alpine F1 Team s’est dotée d’une nouvelle dynamique. Voici un retour sur cette renaissance orchestrée au bon moment.

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Un début de saison 2024 désastreux pour Alpine

Au lancement de la saison 2024 de Formule 1, Alpine était en grande difficulté. La voiture A524 souffrait d’un excès de poids important et d’un design aérodynamique inefficace, l’empêchant de rivaliser efficacement avec ses concurrents. Selon David Sanchez, revenu à Enstone en mai après des passages réussis chez Ferrari et McLaren, l’équipe était “dans une impasse” en termes de développement. Cela illustre bien l’ampleur de la crise. Cependant, Sanchez a immédiatement impulsé un virage radical. Un nouveau plancher, introduit lors du Grand Prix de Miami, a permis de ramener la voiture au poids minimum réglementaire. Cela, combiné à des ajustements aérodynamiques, a donné des résultats visibles : 14 arrivées dans le top 10 et même un double podium au Brésil. Avec 54 points marqués après la pause estivale, Alpine a réussi à décrocher la sixième place au championnat des constructeurs.

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Oliver Oakes, directeur sportif - © BWT Alpine F1 Team
Oliver Oakes, directeur sportif – © BWT Alpine F1 Team

Une restructuration managériale avec un trio puissant

La réorganisation du management a également joué un rôle clé. Nommé directeur sportif en juillet 2024 à seulement 36 ans, Oliver Oakes est devenu le plus jeune à occuper ce poste en F1. À ses côtés, l’iconique Flavio Briatore, qui avait dirigé l’écurie vers les titres de champion avec Fernando Alonso dans les années 2000, est revenu en tant que conseiller. Avec Luca de Meo, PDG d’Alpine, ils forment un trio focalisé sur la cohésion et une vision commune pour revitaliser l’équipe. Oakes met en avant la force de cette collaboration : “Nous travaillons en trio, chacun apportant son expertise. Flavio apporte une immense expérience, Luca fournit une vision stratégique, et moi j’exécute sur le terrain.” Inspirée par le modèle de gestion réussi de Red Bull Racing avec Christian Horner et Helmut Marko, Alpine semble enfin avoir trouvé une structure capable de rivaliser avec les meilleures équipes.

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Des objectifs ambitieux pour l’avenir

Si les progrès réalisés en 2024 sont encourageants, Alpine F1 Team ne compte pas s’arrêter là. Oakes et Sanchez partagent une ambition commune : faire passer l’équipe du peloton intermédiaire à une sérieuse prétendante au titre dans les années à venir. “Nous avons les ressources, l’infrastructure et le talent pour viser plus haut”, affirme Sanchez. Avec des renforts récents comme David Greenwood au poste de directeur de course et le talent indéniable de Pierre Gasly, qui a déjà prouvé sa capacité à marquer de gros points avec une voiture moyenne, Alpine continue de poser les bases d’une progression solide. L’objectif est clair : développer une voiture compétitive pour la saison 2025 de F1 tout en conservant la stabilité acquise en 2024. Les essais de pré-saison donneront un premier aperçu de la capacité de l’équipe à maintenir cet élan.

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Cet article revient sur la progression d’Alpine F1 Team en 2024, marquée par des avancées techniques majeures, une refonte managériale et une ambition renouvelée. Sous la direction stratégique d’Oliver Oakes et l’expertise technique de David Sanchez, l’équipe française semble prête à redevenir une force majeure en Formule 1.

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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