Compacte mais incroyablement efficace : près de 200 ch dans un châssis Dacia transforment cette petite voiture en vraie fusée

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Lada n’a pas attendu le lancement officiel de la version de série de son nouveau modèle Iskra pour en créer une version dédiée à la compétition. Oui, vous avez bien lu : la marque russe la plus emblématique se lance dans le sport automobile.

Pensée pour les courses sur glace, cette Iskra survitaminée, développée par l’équipe Lada Sport Rosneft, promet des performances impressionnantes. Voici les détails qui transforment cette berline en véritable bête de course.

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Des préparations sur mesure pour les courses glacées

La version compétition de la Lada Iskra a été totalement repensée pour affronter les défis des pistes de neige et de glace. Sa carrosserie a été allégée et renforcée, notamment avec l’ajout d’un arceau de sécurité tubulaire. La suspension a reçu une attention particulière : amortisseurs sur mesure, ressorts plus rigides et articulations à rotule (uniball) remplacent les traditionnels silent-blocs, garantissant une meilleure stabilité et durabilité sur des surfaces imprévisibles. Côté pneumatiques, des Pirelli Sottozero cloutés assurent une adhérence maximale sur la glace. Sous le capot, le moteur d’origine a été largement optimisé. Sa cylindrée passe de 1,6 à 1,8 litre grâce à une augmentation de la course des pistons. Résultat ? Une puissance de 173 ch et un couple de 200 Nm, offrant une réactivité impressionnante même à bas régime. Une boîte séquentielle et un différentiel à glissement limité complètent l’ensemble, garantissant des accélérations optimales et un contrôle parfait sur les terrains glissants.

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Une puissance de 173 ch et un couple de 200 Nm, offrant une réactivité impressionnante même à bas régime - © Lada Sport Rosneft
Une puissance de 173 ch et un couple de 200 Nm, offrant une réactivité impressionnante même à bas régime – © Lada Sport Rosneft

Un design discret mais efficace

Contrairement à ce qu’on pourrait attendre d’une voiture de course, l’Iskra conserve un design relativement sobre. Pas de spoilers exagérés ni de kits aérodynamiques flashy : Lada mise avant tout sur l’efficacité. La berline conserve son apparence d’origine, avec pour seules modifications la livrée jaune et noire emblématique de l’équipe Lada Sport Rosneft. Cette simplicité renforce son esthétique robuste et fonctionnelle. À l’intérieur, tout est conçu pour la performance. Les sièges arrière et les éléments de confort habituels ont été supprimés pour réduire le poids. L’habitacle est dépouillé, avec un tableau de bord minimaliste et une console centrale équipée d’un panneau de contrôle électronique. Chaque détail est optimisé pour répondre aux exigences des courses sur glace, où la précision est cruciale.

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Un moteur de compétition sur des bases solides

La Lada Iskra repose sur une plateforme dérivée de l’architecture CMF-B, partagée avec certains modèles de Renault, Dacia et Nissan. Cependant, son développement s’est fait sans le soutien de Renault, après la rupture entre les deux entreprises. Cette indépendance a permis à Lada de concevoir un véhicule adapté aux besoins spécifiques du marché russe et des compétitions locales. La version compétition sera dévoilée officiellement lors de la 27e édition de la Course des Champions, organisée dans la région de Samara, en Russie. Cet événement servira de tremplin pour l’Iskra avant qu’elle n’entre en piste, puis sur les routes, avec sa version de série prévue pour le printemps 2025.

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La Lada Iskra repose sur une plateforme dérivée de l’architecture CMF-B, partagée avec certains modèles de Renault, Dacia et Nissan.
La Lada Iskra repose sur une plateforme dérivée de l’architecture CMF-B, partagée avec certains modèles de Renault, Dacia et Nissan.

Cet article explore les innovations de Lada avec la version compétition de l’Iskra, les modifications techniques qui en font une redoutable concurrente sur glace, et les ambitions de la marque de s’imposer dans les sports d’hiver motorisés. Une transformation qui montre comment les courses sur glace peuvent devenir un terrain d’essai fascinant pour les constructeurs.

Images : © Lada Sport Rosneft

Adrien Conges
Adrien Conges
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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